Comment les espaces de nature urbaine spontanée contribuent-ils à l’habitabilité des villes ?

Le projet de recherche SUNLOOP vise à décrire les espaces de nature spontanée dans leurs qualités écologiques, pédologiques et climatiques comme dans leurs usages sociaux et culturels. Il s’agit, dans un contexte de politique « zéro artificialisation nette » en Europe, de faire valoir le rôle des friches dans la ville et d'affirmer la non-intervention comme un outil de l'aménagement urbain.

Les espaces de nature urbaine spontanée sont des espaces méconnus et indéterminés, qui contrastent avec d'autres espaces naturels urbains tels que les parcs urbains. Ils agissent dans la ville comme des refuges de biodiversité et des espaces informels accueillant de multiples pratiques sociales et culturelles. SUNLOOP vise à comprendre les transformations actuelles de ces espaces – leurs représentations et leurs affectations – à travers la qualification interdisciplinaire de leur valeur socio-écologique.

Dans le cadre de SUNLOOP, Robin de Mourat, Clémence Seurat et Thomas Tari (médialab de Sciences Po) documentent et étudient la diversité des pratiques liées à la nature urbaine spontanée des scientifiques, des habitant·es et des responsables politiques à travers des méthodes ethnographiques, des activités de description au long cours et l’élaboration de publications de recherche expérimentales.

SUNLOOP regroupe un consortium de 16 partenaires de trois pays :

• Belgique : l’université de Mons, Natagora, le Jardin Botanique de Meise et la métropole de Charleroi
• France : L’École nationale supérieure de paysage de Versailles, le CSTB, le médialab de Sciences Po l’IRD, l’Université Paris-Est, Grand Paris Sud et la ville de Ris-Orangis
• Suisse : HEIA-FR, HEPIA, le Jardin botanique de l’Université de Fribourg et l’agglomération de Fribourg

Le projet SUNLOOP est lauréat du programme européen Biodiversa+. Il est financé de 2025 à 2028 par le FNS (Suisse), l'ANR (France) et le FNRS (Belgique).

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