Clémence Seurat

Ateliers de sociologie populaire des controverses

Les ateliers de sociologie populaire des controverses mettent en partage des outils d’enquête pour mieux comprendre les transformations du monde contemporain. Ils offrent des clés méthodologiques, à partir de l’analyse de documents et d’exercices pratiques, pour décrypter des enjeux de société et développer son point de vue de citoyen·ne.

Qui a peur des plantes invasives ?

L’atelier s’est intéressé à la datura et à l’ailante, deux plantes exotiques envahissantes présentes à Aubervilliers. Il s’est accompagné d’une balade dans le quartier des Quatre Chemins à la découverte de ces espèces végétales dont les trajectoires se mêlent aux histoires de la colonisation et aux enjeux de la biodiversité.

Les Laboratoires d'Aubervilliers
Samedi 19 septembre 2020

Quelle écologie dans les quartiers populaires ?

En complicité des habitant·es, un travail de terrain a été mené sur l’écosystème végétal sevranais, ses plantes invasives et la friche Kodak, un ancien site industriel pollué en cours de transformation. Le travail a donné lieu à un documentaire vidéo projeté lors des Rencontres de l’écologie populaire.

La Poudrerie – Théâtre des Habitant·es à Sevran
Samedi 3 octobre 2020

Les intelligences artificielles (IA) sont-elles vraiment intelligentes ?

Au cours de deux séances, l'atelier propose des mises en situation pratiques : percevoir avec les yeux de l’IA afin de mieux comprendre son fonctionnement et se mettre dans la peau d’un·e travailleur·se du clic afin de découvrir le monde caché de ses implications politiques et sociales.

La Gaîté Lyrique
Mercredi 21 octobre et 25 novembre 2020
Dans le cadre du séminaire Étudier les cultures du numérique : Le côté obscur du futur du travail programmé par Marie Lechner en collaboration avec Antonio Casilli.

Qui a peur des plantes invasives ?

Les plantes dites « invasives » sont des espèces introduites par les humains, volontairement ou accidentellement, en dehors de leur aire de répartition d'origine. Modifiant la composition des écosystèmes dans lesquels elles se propagent, elles sont l’objet d’une vision manichéenne et d'une analogie politique entre protection de la biodiversité locale et repli politique identitaire. Pourtant, leurs circulations sont difficilement comparables aux dynamiques des sociétés humaines.

Se pencher sur ces trajectoires végétales montre qu’elles sont complexes et intimement mêlées aux routes du commerce mondial, à l'histoire de la colonisation et aux transformations liées à l’agriculture. Si l'effondrement actuel de la biodiversité exige d'en prendre soin, faut-il appréhender les flores locales comme des ensembles fixes et figés dans le temps, surtout dans un contexte de changement climatique global ? Cet atelier a examiné les évolutions du paysage végétal d'Évreux à partir de documents variés et d'une balade pour observer la présence des plantes étudiées dans le quartier du Tangram.

Samedi 30 avril 2022 au Tangram à Évreux dans le cadre du festival Anthropo(s)cène
Atelier animé par Pauline Briand et Clémence Seurat


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